Raid des 5 piliers à Dreslincourt (60)
16 avril 2006
par Jeff

Date : dimanche 16 avril 2006
Type : raid multi-sports par équipe de 2
Distances : 2 parcours, aventure et extrême. Données théoriques de l’extrême : 90 km et 2020 m de dénivelé
Participants
: Arnaud et Jeff (les Corsaires)

La journée commence à 5h30 du matin par le réveil du chant du coq et de trompette du portable d’arnaud. Très désagréable mais efficace pour se réveiller. Place ensuite au petit déj avec au menu habituel le gato-sport, préparé par moi même, qui tient au corps toute au long de la journée mais pas facile à avaler.

6h45 : Arrivée au point de départ. La nuit a été agitée car les barnums se sont envolés. Retrait des dossards, de la feuille de route et de la puce électronique qui va nous servir à valider les 50 CP (balises) du parcours.

7h45 : Briefing. L’organisation met la pression sur les concurrents. Le raid est considéré comme l’un des plus durs du nord et les conditions encore idéale il y a deux jours s’annoncent difficiles en raison de la pluie qui est tombée toute la nuit alors que la semaine dernière ils ont roulé en soulevant la poussière. Temps imparti pour le parcours extrême entre 8 et 10 heures.

Trail balisé (6 km) : 8h départ des 40 équipes du parcours long. Au bout de 2 km, on patauge déjà dans la boue ce qui vaudra la première glissade d’Arnaud.

VTT carté (4,5 km) : c’est la montée sur la colline des 5 piliers. Dés les premiers tours de roue ont comprend ce qui nous attend. La boue met déjà la mécanique à rue épreuve et en python, chaque changement de trajectoire s’avère risqué.

Tir à l’arc : 3 flèches par équipe. Pendant cette épreuve le temps est arrêté. Habitué à cette épreuve je tire les flèches. Horreur ! J’ai craqué ! 0 pointé dont 2 flèches hors cible. Heureusement que la caution ne porte pas sur les flèches. Bilan, 30 min de pénalité. Mon moral en prend un coup mais il faut enchaîner.

Pont de singe et tyrolienne : cette épreuve est réservé à Arnaud, il est plus casse cou.
Ensuite on place nos 10 balises sur une carte IGN à l’aide d’un rapporteur, d’azimuts et de distances à partir d’un point de départ commun.

CO souterraine fléchée (2 km) : avec nos lampes frontales on parcourt une ancienne carrière souterraine reconvertie en terrain pour 4x4.

CO (10km) : à l’aide de la boussole et de la carte où l’on a reporté nos CP on va pointer ceux-ci à travers une végétation parfois dense. Je ne regrette pas l’achat de mes guêtres alors qu’Arnaud est vite convaincu de leur utilité.

Road-book VTT (48 km + 950 m) : le début est difficile en raison de l’état des chemins. C’est à partir du 20ème km que l’on a pu faire une différence en remontant quelques équipes. La Transperseigne a été un bon entraînement. En campagne, les chemins se montrent plus praticables malgré quelques passages très boueux voir marécageux. 

CO (6 km) : à l’aide d’azimuts et de distances on navigue avec la boussole de CP en CP. Cette fois la végétation est carrément très dense. La machette n’aurait pas été de trop. A noter une seule erreur pour la balise n°32 où une erreur de 5° nous dévie de notre objectif. Seule solution, retourner à la balise précédente. « Par où est-on venu ? ». Bilan, environ 10 min de perdues.

VTT carté (12,5 km) : dès le départ je n’arrive pas à lire la carte c’est pourquoi après une belle chute et un demi-tour sur nos traces je laisse la carte à Arnaud. Pour une fois c’est lui qui guide pour se rendre compte qu’on était finalement sur le bon chemin. Il veut me faire souffrir et met la plaque dès que possible. Résultat le meilleur temps sur cette partie malgré les ennuis du départ.

CO (3 km dont 700 m en water-cross) : le dernier enchaînement est difficile, les jambes sont lourdes et les pieds abîmés. Le passage dans l’eau n’arrange rien. Pour corser l’affaire (si il fallait c’était trop facile) il y a des CP à aller chercher hors de l’eau dans des zones marécageuses. Sortis de l’eau les cailloux accumulés dans les chaussettes me font souffrir et pour qu’Arnaud ne m’entende plus me plaindre, je les enlève pour pouvoir finir et sprinter dans les derniers mètres.

Bilan : 50 CP sur 50, 9h29min de course soit la 8ème place avant pénalité et 10ème après. Seulement 11 équipes ont eut la totalité des CP et 28 équipes seront finalement classées.
D’année en année le niveau des concurrents est plus élevé notamment car ce raid fait parti du challenge des raids franciliens et sa réputation est connue jusqu’en Savoie ou en Belgique.

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