Stéphane : Moi, ca va. Hier soir un peu mal aux guiboles, mais là ça va

Ludo : Moi aussi ça va mais j'ai quand même mal aux jambes et je ne repartirais pas faire un 100 bornes aujourd'hui au même rythme.

Eric : Moi, c'est pareil, sauf qu'il va bien falloir le faire pour la Piste

Nico : Moi, ça va. Je sentais pas grand chose en allant au boulot à 7h30 ce matin...

Eric : Rigolo, c'est comme les chemins normands secs. Le sont ils toujours, au fait?

Ludo : Bien sur Nico, c'est comme tes chemins PRESQUE secs

Ludo : Samy tu m'as beaucoup déçu, je pensais que tu avais compris ce qu'était un raid. Il va falloir ne pas abandonner au moindre coup de pompe.

Eric : Je ne saurais être plus d'accord. Surtout que ce n'est pas la première fois. En sport, Samy, y'a pas que le physique qui compte. Comme dit Mireille "Petit!!!"

Nico : Samy, je t'avais bien chauffé au départ, pour voir si t'étais encore jeune. Et ça a marché... Au fait, bravo pour les deux gamelles devant moi. Ca fait du spectacle.

Ludo : Tu a vraiment du le chauffer car je n'ai jamais réussi à le pousser à la faute

Eric : Samy, après Albator, on va pouvoir t'appeler Frankenstein. A ce propos, chez Streak'X, j'ai trouvé des stabilisateurs en titane. Ca t'intéresse?

Ludo : Eric, c'est dommage mais je me suis rappelé ce que tu m'avais dit vendredi : c'est la ligne d'arrivée au bout de 100 km qui compte.

Eric : Tu as bonne mémoire et j'assume complètement. Surtout qua face à deux dragsters comme toi et Seb, en tandem suspendu de surcroît sur un terrain de jeu comme la Vallée du Loir, je n'ai pas à rougir de ma seconde place.

Ludo : Ca fait trois car on était quand même deux devant toi. Si nous avions été en solo çela aurait été ta place.

Eric : La hiérarchie est respectée mais ta remarque est tirée par les cheveux

Ludo : En solo il y a trois ans nous avions fini en tête en 5h00 contre 5h20 hier. Je persiste à dire que le tandem n'est pas un avantage sur ce genre de parcours, c'était notre handicap.

Eric : Parcours en chemins relativement larges (pour le tandem) et cassants (pour la suspension), et tu me dis que ce n'est pas un parcours pour tandem?

Ludo : Tu ne devais quand même pas être bien frais aux pointages pour ne pas savoir que Nico était derrière toi !

Eric : j'étais pas frais du tout. A aucun pointage. La vitesse du début, c'était n'importe quoi. Et j'étais nettement moins en forme que l'année dernière. Je suis certain que quelqu'un m'a dit que Nico était à un quart d'heure. Il est possible que j'ai interprété "un quart d'heure devant" alors qu'on ait voulu me dire "derrière". N'empèche que j'ai

fait toute la course pour rattraper Nico en étant certain d'être 2° et non en tête.

Ludo : Quelle course ?

Eric : Remonte au début du paragraphe et consulte ce que tu as marqué de ta propre main concernant la ligne

d'arrivée... Ca t’apprendra à jouer au malin.

Eric : Quant à toi, Ludo, après la raclée (parce que je ne peux appeler ça autrement) que tu nous as flanquée en solo à Fred et à moi Vendredi, je trouve que ne me mettre que 3 minutes relève de la mesquinerie pure et simple.

Ludo : Eric, Tu peux quand même nous faire un compte rendu pour le site du club ?

Eric : Je rappelle que c'est toujours moi qui s'y colle pour les compte rendus. Maintenant, si on prend en compte les gars du Club connectés et qui ont terminé... Reste toi et Nico. Nico, t'es partant? Parce que si sur le site, on voit tous les CR signés Eric, on va finir par se poser des questions sur l'impartialité du site.

Nico : J'ai fait le mien ce matin, d'ailleurs, il est déjà sur le site.

Eric : Ca, c'est un mec bien.

Ludo : Nico c'est pas en achetant des tubeless que tu vas arranger ton cas.

Eric : SCOOP?

Nico : kesako ?

Eric ; Nico, fais pas l'innocent

Ludo : Nico, Il va falloir travailler un peu les côtes de la suisse normande

Eric : Il est un fait qu'après l'allure de folie que Nico a suscitée (relayée avec une excitation proche de la frénésie par Samy et Fred), la performance finale m'a un peu déçu (je pensais vraiment, sans le dire bien sur, que tu allais me massacrer). Surtout en regard des perfs de Massiac ou autres. Nico, bienvenue dans la vie active!!!

Nico : Hier, il n'y avait pas qu'une histoire de perf. Je vous rappelle que je ne connaissais pas du tout le road book. C'est ma fatigue mentale de la semaine, qui a fait que j'avais du mal à faire les additions.... Eric, ce sera mon excuse pour hier : Je connaissais pas le road book...

Eric : je te rassure. L'année dernière, je l’ai fait exclusivement au Road-Book et si cette année, je connaissais mieux le parcours, je l'ai quand même suivi à la lettre (sauf les 3 derniers kms). J'ai quand même été légèrement avantagé.

Ludo : Excuse retenue mais je pense que tu as également payé ton rythme du début car tu avais juste à nous suivre à la fin pour finir devant Eric.

Eric : Rigolo.

Ludo : Fred je t'avais bien dit que je n'étais pas sûr de mon vélo et que tu devais faire une révision complète avant de partir...

Eric : je confirme ces dires

Ludo : C'est dommage car j'aurais bien voulu voir jusqu'où tu tenais (5 km de plus ou de moins que Samy ?)

Eric : Tout comme pour Samy, je suis complètement d'accord avec ça. Quand vous aurez compris qu'une course, ça se gère... et que ce n'est parce qu'on se sent super bien qu'il faut aussitôt adopter des vitesses supersoniques. Et ncore plus quand on connaît la distance et la difficulté de ce qu'il reste à faire. Fred, tu nous a fait le coup à St Agil, avec 3 tonnes d'excuses de surcroît. Nico et moi, nous nous souvenons avec émotion du début du Road Book associé à la fin de l'épreuve VTT. J'avais jamais vu Nico blanc comme un linge (et c'était pas de fatigue) avant ce jour.

Nico : je dirais rien, mais je m'amusais (à Marçon) comme un fou a départ à créer cette ambiance d'énervement. Et ça a marché. Seuls les plus sages ont fini devant, comme quoi...

Eric : moi, je m'amusais pas du tout. J'ai cru que j'allais mourir. P... qu'est ce que c'est parti vite.

Eric : Je suis curieux de voir quels vont être les résultats à la Piste... Vu que c'est un raid en ligne, ça risque d'être pas facile pour abandonner

Nico : vous voulez quand même pas recommencer. On pourrait rouler ensemble, pour UNE FOIS ?

Eric : C'est ce qu'on s'est déjà dit avec Ludo il y a quelques semaines. Donc, on est au moins d'accord tous les 3. Quand je parlais des résultats de la Piste, c'est dans le sens de Qui va tenir correctement jusqu'au bout et non de Qui va arriver le premier

Ludo : Il faudrait arrêter les conneries au moins les 2 premiers jours. Plutôt que de faire une sélection par attaque il faut mieux faire une sélection par l'arrière. On roule EN GROUPE à un RYTHME régulier et raisonnable sans attaques et les mecs pas prêts physiquement lâchent un par un par derrière. C'est ce qu'on a fait hier, 95 km en groupe et 5 en solo c'est quand même plus agréable.

Eric : Tout a fait d'accord pour la piste. Pour hier, j’émet quelques doutes. C’est vrai qu’un tandem, c’est plus facile pour y installer un hamac.

Nico : Et oui, 43 km, 2h45 de folie, 900 m de dénivelée. Pas mal pour une sortie de préparation pour Marçon un mardi soir, non ?

Eric : moi 0km, 0m de dénivelé (en fait 3m pour monter mon escalier pour aller tendre le linge). Pas mal non plus, non? La route, ça sert à rien. L’entraînement de semaine en VTT, ça sert à rien. Faites comme moi : 5h de sommeil par nuit pendant 6 semaines de suite, 27 jours de travail consécutifs, lessive, ménage, cuisine, ... Avec tout ça, vous allez péter une forme olympique...

Nico : Par contre, ce matin, il pleut. Et au Mans ?

Eric : Il pleut toujours, au Mans. C'te question... Vivement l’hiver.

Samy rompt le silence. (cf. Eric).

Je ne reviendrais pas sur le fait que je suis sûrement parti trop vite pour un 100 kilomètres. (erreur de jeunesse cf. nico).

Les donneurs de leçon devraient ce rappeler les événements de la vieille :

Le Trophy Sarthe Entreprise

Et oui samy a parcouru 18 kilomètres a une moyenne forte honorable de 27.5 km/h (sur, je l’admets les petites pentes des coteaux du loir).

Ainsi que 3.5 km à pied en 15 petites minutes (soit à peine 1 minute du meilleur temps sur cette épreuve et de loin la plus détestable pour mes petites guiboles)

Pour ce qui est de l’épreuve du canoë j’admets ne pas avoir fait grand chose de mes bras et de mes jambes cependant il s’avère que la position centrale dans un canoë biplace soit fort inconfortable et génératrice de douleurs persistantes au niveau des mollets.

Au bilan de ce trophy pour mon équipe :

Pas grand chose  (et quoi qu’on en dise pas du tout relatif à l’esprit d’équipe ; demander à Tof).

Une 52^ème place qui reflète l’espoir que nous a fait miroiter notre troisième coéquipier à Tof et moi.

Le résultat est tel qu’il est, mais cette fois-ci cela ne m’est pas imputable (4^ème l’année passée).

En fin bref pour en revenir au raid de 100 kilomètres :

La vieille au soir mon état de fatigue n’est pas passé inaperçu et n’a pas fait que des malheureux, (n’est ce pas Mireille). Heureusement les pattes étaient excellentes.

Bien que la cuisson d’une telle quantité ne soit pas évidente elles étaient fort bien réussies, et ceci est une bonne nouvelle pour la piste aveyronnaise. Une fois encore merci à nos gentilles cuisinières pour lors bons petits plats.

Par contre la nuit ne fut pas géniale.

Celle-ci fut commencée bien tard (1 heure du matin, j’aurais préféré 23h), après comme chaque fois une bonne séance de mécanique sur le brave tandem de ludo and co, qui pour une fois a porté ses fruits. Et oui pas de pannes !

La nuit une fois entamée le bruit que provoquait la proximité du lac ainsi que le vent ont rendu, à mon avis cette nuit fort courte dans tous les sens du terme (levé 6 h 30). Rien de bon pour tout le monde.

Bien que tout ceci, mon état de forme au matin me semblait fort convenable pour partir sur les bases que j’ai imprimées au départ du raid et je le dis sans vantardise. Et pourquoi me direz vous ?

Comme je l’ai déjà dit à seb, (lui m’écoute lorsque je lui parle, ce qui n’est pas ton cas Eric et c’est pourquoi je reste bien souvent silencieux à tes dires) je souffre depuis quelques temps de difficulté respiratoire lorsque je suis sur mon spad. Ceci est la conséquence d’un début de sinusite (qui touche aussi beaucoup de membres de ma famille  père, oncles, tantes. Hérédité ?).

J’ai eut plusieurs traitements par des fluidifiants et il s’avère que celui que j’avais lors du week-end club était le plus efficace. J’ai peu le vérifié ce week-end. Mais l’histoire ne s’arrête pas là car ces traitements ont un effet que temporaire sur mes capacités respiratoires c’est pourquoi mon médecin traitant me préconise de consulter un O.R.L.

Merci de me le rappeler mais, je suis tout à fait conscient de la difficulté d’un 100 kilomètres ou de notre prochaine aventure dans l’Aveyron (cf. Ludo).

Je pense que mon abandon me servira d’apprentissage. Et en voici les leçons que j’en retire :

Allez vite et sans se tromper sur un road-book, c’est pas facile et bravo à Nico qui est sûrement le seul à ne pas avoir fait semblant de le lire ou à s’être transformé en mouton pour l’occasion. (Heureusement que la piste aveyronnaise n’en comporte pas).

Je ne peux pas faire 2 jours de suite le kekou même si je me sens très bien car les médocs me permettent d’utiliser mes réelles capacités pulmonaires.

Pour ce qui est de mes propres satisfactions et mécontentement :

j’ai fait 70 kilomètres devant avant de mourir et je connaît maintenant mes limites.

je suis très mauvais pour changer de chambre à air.

le road-book c’est pas mon truc.

Je n’ai pas eus mal aux jambes le lendemain ni le soir d’ailleurs et je serait bien repartis pour un raid longues distances lundi.

Enfin quoi que vous puissiez en dire J’ai de bonnes raisons de pensées que d’autres vont mourir avant moi dans cette prochaine aventure que sera la piste aveyronnaise. Affaire à suivre …

PS :

Quelques brèves supplémentaires :

Pour en revenir à la performances de Stéfane, (d’ailleurs bravo à lui) je pense que je vais bientôt retourner moi aussi au travail à VTT.